COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 1 au 7 février 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 4 (25 au 31 janvier 2021) par rapport à la semaine 2 (18 au 24 janvier 2021).
La comparaison de ces deux semaines donne une légère baisse de -3,53% des positifs avec une augmentation (+1,83%) des dépsitages PCR + antigéniques. La hausse dans les DROM est beuacoup plus importante (+36,66%). Cette légère baisse n'est qu'un signe de plus de l'enlisement de la situation, n'oublions pas qu'avec une baisse continue chaque semaine de 4%, il faudrait environ 7 ans pour arriver à l'objectif fixé par le Président de la République de 5000 positifs par jour !
Cette semaine, on note une nette baisse de l'utilisation des tests antigéniques qui représentent moins de 10% des dépistages, et génèrent une hausse de presque 8% des dépistages PCR.
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Dans les 3 départements les plus touchés qui sont tous, encore une fois en PACA, la situation est toujours d'une stabilité haute déconcertante. Les Alpes-Maritimes sont stables avec 459 personnes positives pour 100.000 habitants contre une incdence de 454 la semaine précédente. Même constat dans les Bouches-du-Rhône avec une incidence de 400 positifs pour 100.000 habitant contre 398 la semaine précédente. Le Var passe à une incidence de 314 positifs pour 100.000 habitants contre 335 la semaine précédente.
Dans les DROM, la situtation, est très préoccupante ! A Mayotte, l'incidence est de 811 contre 464 la semaine précedente soit une progression de +75% en une semaine. A Saint-Barthélémy, l'incidence est de 522 contre 371 la semaines dernière (+41%), alors que que plus de 13% de la population est testée.
Les changements sont faibles et les plus fortes hausses sont +18% dans le Lot et Garonne et dans les Côtes d'Armor, +14% dans dans le Pas de Calais. Les départements avec une baisse remarquable sont les Landes -38%, les Pyrénées-Atlantiques avec -37%.
Le classement des départements les moins touchés en incidence est lui aussi assez stable, le Finistère et les Côtes d'Armor intervertissent leurs places. Le Finistère a une incidence de 51 pour 100.000 habitants contre 67 la semaine précédente, la Corse du Sud a une incidence de 58 positifs pour 100.000 habitants contre 68 la semaine précédente, les Côtes d'Armor ont une incidence de 71 contre 61 la semaine précédente. Plus aucun département n'est sous le seuil d'alerte de 50 positifs pour 100.000 habitants.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le département qui réalise le plus grand nombre de dépistages pour 100.000 habitants cette semaine sont les Bouches-du-Rhône avec une incidence de dépistage de 5.604 pour 100.000 habitants contre 5.600 la semaine précédente. Cela signifie que plus 5% de la population se fait dépister par semaine. Le deuxième département sont les Alpes-Maritime avec une incidence de 5.399 dépistages pour 100.000 habitants contre 5.223 la semaine précédente. Le troisième département en incidence est Paris avec 5.009 dépistages pour 100.000 habitants cette semaine contre une incidence de 4.024 la semaine précédente.
Les départements qui dépistent le moins sont les Côtes d'Armor (2.160 dépistages pour 100.000 habitants contre 2.149 la semaine précédente), le Cher (2.382 dépistages pour 100.000 habitants contre 2.636 la semaine précédente) et le Morbihan (2.395 dépistages pour 100.000 contre 2.396 la semaine précedente).
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
PACA reste clairement la région la plus touchée en France métropolitaine cette semaine, même si au niveau régional, elle enregistre une très légère baisse de -1% avec une incidence de positifs de 365 positifs pour 100.000 habitants (18.491 cas) contre 371 la semaine précédente. La deuxième région métropolitaine en incidence reste l'Ile-de-France qui marque une nouvelle progression avec +4% avec 238 cas positifs pour 100.000 habitants (29.279 cas positifs) contre 229 la semaine précédente. Les Hauts-de-France passent en troisième région avec une progression de +4% avec 222 positifs pour 100.000 habitants contre 214 la semaine précédente.
Les incidences les plus fortes se trouvent dans les DROM, à Mayotte et à Saint-Barthélémy comme déjà évoqué.
En pourcentage, la région qui a eu la plus forte baisse sont les Pays-de-la-Loire (-16%) et la Bourgogne-Franche-Comté (-15%).
Les moins touchées en incidence cette semaine sont la Bretagne avec une incidence de 109 positifs pour 100.000 habitants contre 107 la semaine précédente, la Corse avec une incidence de 114 positifs pour 100.000 habitants contre 110 la semaine précedente, les Pays de la Loire avec 142 positifs pour 100.000 habitants contre 169 la semaine précédente.
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
L'activité de dépistage reste assez forte dans tous les départements. En métropole, les trois régions qui réalisent le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population sont PACA avec 4.950 dépistages pour 100.000 habitants (250.299), +1% par rapport à la semaine précédente, la Corse avec 4.434 dépistages pour 100.000 habitants (15.284 dépistages) , et l'Ile de France avec 3.615 dépistages pour 100.000 habitants (443.898).
La Bretagne est la région qui dépiste le moins en incidence sur la population avec une incidence de 2.567 !
Suivent ensuite les Centre (2.808 examens pour 100 000 habitants) et les Pays-de-la-Loire (2.836 dépistages pour 100.000 habitants).
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 4 (24 au 31 jan.)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici