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COVID-19 : cartographie du nombre de dépistages réalisés et de cas positifs constatés du 7 au 13 septembre 2020 (semaine 37)

COVID-19 : cartographie du nombre de dépistages réalisés et de cas positifs constatés du 7 au 13 septembre 2020 (semaine 37)

17 septembre 2020
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COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 7 septembre au 13 septembre

Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données ne concernent que les examens RT-PCR.

Évolution en une semaine 

Évolution de la semaine 37 (7 au 13 septembre) par rapport à la semaine 36 (31 août au 6 septembre)

stat S37

Les laboratoires de biologie médicale se sont organisés pour réaliser plus de 1 040 485 dépistages en une semaine (+10,16% en une semaine). La croissance du nombre de résultats positifs est de 11,25%, un peu moins rapide que la semaine précédente (24,08%), ralentissement de la croissance qui est constaté depuis deux semaines, mais l'objectif est bien une baisse du nombre de positifs comme cela se constate maintenant dans les DROM avec une baisse de -2,24% en une semaine alors que la semaine précédent était en hausse de presque 32%. L'inversement de tendance qui avait déjà été constaté dans d'autres région peut être rapide si tout le monde respecte les gestes barrières et que les mouvements de population entre les régions restent à un niveau bas.

A savoir à propos de la répartition géographique des données

A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.

Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.

 

Évolution par département

 

Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine

L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).

incidence pos dept s37

La situation dans les Bouches du Rhône s'est encore légèrement dégradée avec une incidence des positifs sur la population qui reste au dessus de la barre des 200 cas pour 100.000 habitants (219 précisément) - 4 465 positifs (contre une incidence de 215 la semaine dernière - 4 384 cas positifs). La situation se dégrade aussi dans le Rhône ou l'incidence est supérieure à celle de Paris avec une incidence de 178 positifs pour 100.000 habitants (3 350 positifs) contre 138 la semaine précédente (2 606 positifs). Paris est donc troisième, mais avec une incidence en légère baisse, une première depuis très longtempsavec une incidence de 168 cas pour 100.000 habitants (3 629 positifs) contre 176 cas pour 100.000 habitants la semaines précédente (3 794 positifs). Il faut néanmoins prendre ces chiffres avec prudence :

- les laboratoires ont un peu de retard dans les rendus de résultats,

- pour Paris, la difficulté pour pouvoir se faire prélever a fait baisser de 14% le nombre de dépistages, ce qui peut avoir une influence sur le nombre de positifs.

A noter que c'est en Guadeloupe que l'incidence du nombre de positifs est la plus forte de France (254 positifs pour 100.000 habitants).

Tous les départements à l'exception de Saint-Pierre-et-Miquelon dépassent le seuil de vigilance cette semaine et 52 départements dépassent le seuil d'alerte contre 36 la semaine dernière. Si certains points chauds comme Paris ou la Gironde arrivent progressivement à être mis sous contrôle, des points qui étaient moins chauds se dégradent rapidement.

Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine

L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants

incidence test dept s37

L'incidence du nombre de dépistages pour 100.000 habitants est presque identique dans les Bouches-du-Rhône (2 540 dépistages pour 100.000 hab - soit 51 681) et en Haute Corse (2 512 dépistages - soit 4 580). Le département du Nord est troisième en incidence de dépistage avec un très forte hausse à 2 461 dépistages pour 100.000 habitants cette semaine (63 729) contre une incidence de 1 556 la semaine précédente (40 294) soit une augmentation de 59% en une semaine. Le nombre de dépistage à Paris est en très forte baisse (-14%) entre les deux semaines, ce qui relativise la baisse de -4% des positifs. Il est probable que les longues files d'attente et la prise de rendez-vous avec une attente de plusieurs jours décourage certains patients. Il est étonnant que les laboratoires du département du Nord aient été en capacité de réaliser plus de dépistages que le département de Paris.

Le Loir et Cher (671 dépistages pour 100.000 habitants), l'Indre (861 dépistages pour 100.000 habitants) et le Lot-et-Garonne (905 dépistages pour 100.000 habitants) sont les trois départements ou l'incidence du nombre d'examens est le plus faible.

Évolution par région

Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine

L'incidence est calculée par la fomule : 
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)

incidence pos reg S37

En métropole, la situation de PACA est la plus préoccupante avec la plus forte incidence de 148 positifs pour 100.000 habitants (soit 7 407 cas positifs) contre 145 la semaines précédente (soit 7 345 cas positifs) ce qui représente une progression de +2% de positifs avec une stabilité du nombre de dépistage. La deuxième région en incidence est l'Ile-de-France avec 109 cas positifs pour 100.000 habitants (13 432 cas positifs) contre 115 la semaine précédente ce qui est un début de baisse qu'il faut toujours relativiser avec le potentiel découragement des patients. Les Hauts-de-France qui étaient il y a encore deux semaines la troisième région la moins touchée augmente encore très rapidement cette semaine à 105 positifs pour 100.000 habitants contre 71 la semaine précédente soit une augmentation de +47%. Il est très probable que le nombre de dépistage était trop faible dans cette région il y a deux semaines pour permettre réellement de dresser les contours des zones d'infection.

Les moins touchés en incidence cette semaine sont le Grand Est avec une incidence de 42 positifs pour 100.000 habitants contre 30 la semaine précédente, la Bretagne avec une incidence de 47 positifs pour 100.000 habitants contre 39 la semaine précedente, le Centre avec 50 positifs pour 100.000 habitants contre 43 la semaine précédente.

L'Ile-de-France est la région avec la plus forte amélioration de la situation dans les chiffres, mais il reste à savoir quel est l'impact de la difficulté de pouvoir bénéficier d'un dépistage sur ces chiffres.

 

Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine

incidence test reg S37

En métropole, les trois régions qui réalisent le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population sont la Corse (8 163 dépistages - 2 368 dépistages pour 100.000 habitants - contre 7 989 dépistages - 2 317 pour 100.000 habitants la semaine dernière), PACA avec u nombre de dépistage presque stable (101 347 dépistages - 2 004 pour 100.000 habitants contre 101 257 dépistages - 2 002 pour 100.000 habitants la semaine précédente), et les Hauts-de-France (116 842 dépistages réalisés - 1 959 pour 100.000 habitants contre 76 529 la semaine précédente).

L'Ile-de-France, qui avait la troisième place, dégringole en dixième place de ce classement avec -12% des dépistages en une semaine en réalisant quand même 175 548 dépistages contre 199 385 dépistages la semaine dernière.

Celles qui en réalisent le moins sont la Normandie (1 229 examens pour 100 000 habitants contre 1 103 la semaine passée), la Bretagne (1 288 dépistages pour 100.000 habitants contre 1 151 la semaine précédente) et le Centre (1 384 dépistages pour 100.000 habitants contre 1 247 la semaine précédente).

 

Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le déconfinement. 

 

Historique des statistiques

Voir les statistiques de la semaine 36 (31 août au 6 septembre)

 

Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici

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6016 Dernière modification le jeudi, 17 septembre 2020