Le 22 aout, François Blanchecotte, Président du SDB, et Géraldine Jacob, membre du bureau du SDB, responsable de la coordination avec les administrations et le Ministère, ont rencontré, pour le SDB, Cédric Arcos, conseiller santé de la Première ministre Elisabeth Borne.
Sujets abordés par les représentants du principal syndicat de biologistes médicaux libéraux (43% de la profession) : les enjeux de la démographie professionnelle ; la biologie de proximité et biologie délocalisée ; la régulation des dépenses de biologie ; les missions des biologies médicaux.
1 – Démographie professionnelle
La démographie des biologistes médicaux est une préoccupation. La répartition entre pharmaciens et médecins ne facilite pas les choses. Pour le SDB, il y a un vrai problème d’attractivité à traiter. Le non-choix de cette spécialité par les étudiants conduira à terme vers une biologie régionale ou nationale industrielle qui ne permettra pas d’avoir une égalité de prise en charge des patients sur nos territoires.
Pour trouver des solutions et avancer, le SDB travaille en étroite collaboration avec la FNSIP-BM et les doyens de médecine et de pharmacie, eux-mêmes biologistes médicaux.
2 - Proximite
Face à la désertification et aux propositions du ministre de la Santé et de la Prévention, pour le SDB, la mise en place des Examens de biologie délocalisée (EBMD) doit nécessairement être liée à des contreparties : plage d’ouverture des LBM et permanence des soins assurée.
En effet, la proximité est un bien précieux qu’il faut conserver grâce aux biologistes médicaux, leur rôle étant essentiel pour le suivi des patients.
3 - Régulation
Dans le cadre de l’accord de régulation des dépenses de biologie, le SDB considère qu’il est essentiel de choisir les bons actes à optimiser, avec une règle : l’intérêt du patient.
Choisir les actes efficients pour le patient, supprimer les actes non nécessaires ou hors indications, ajouter ceux qui permettent un réel apport diagnostic.
Un exemple : l’arrêté qui permet aux IPA (infirmier en pratique avancé) de prescrire des examens n’a pas été validé par les syndicats de biologistes médicaux, d’où des actes qui n’ont plus lieu d’être ou qui ne sont plus à prescrire.
4 - Missions du biologiste médical
Pour le SDB, sa place dans l’équipe de soins est indispensable et doit être optimisée.
Il doit pouvoir gérer des missions de prévention, d’alertes ou de suivi des patients chroniques, de dépistage pour le diagnostic de maladies auprès des populations fragiles, parfois exclues du système de soin par exemple.
En savoir plus et accès aux documents source : https://bit.ly/3KD81GV
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