COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 11 janvier au 17 janvier 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 2 (11 janvier au 17 janvier 2021) par rapport à la semaine 1 (4 au 10 janvier 2021).
La comparaison brute de ces deux semaines donne une hausse limitée de 1,43% des positifs avec une baisse de -1,72% des dépsitages. La hausse est plus marquée dans les DROM (+10,44%) où les règles de couvre-feu ne s'appliquent pas de la même manière. Les mesures de couvre-feu sont certainement très efficaces, mais les conditions météorologiques difficiles sur la France ces deux dernières semaine ont certainement aussi favorisées le télétravail.
Après une semaine 1 de baisse du dépsitage en pharmacie, la semaine 2 montre une reprise de ce type de dépistage (+240%). Le dépistage par les autres professionnels de santé, est lui en léger recul (-5,48%). L'attention est portée à tous sur le respect des températures indispensables dans les dépistages antigéniques qui peuvent être réellement faussés, par exemple dans le froid (utilisation en extérieur).
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Les Alpes-Maritimes marquent un début de recul mais restent le département le plus touché de France métropolitaine en incidence avec 430 personnes positives pour 100.000 habitants (-6%) contre une incdence de 459 la semaine précédente. Quand on sait que ce département est aussi celui qui a le plus recours au dépistage antigénique, il est bien de se poser la question de la relation de cause à effet et si les recommandations d'utilisation sur patients symptomatiques est bien respectée. La situation se déteèriore rapidemet dans les Bouches-du-Rhône progressent avec une incidence de 326 positifs pour 100.000 habitant contre 270 la semaine précédente (+21%). Le Jura passe d'une position de deuxième à une position de troisième département le plus touché avec une incidence de 317 positifs pour 100.000 habitants contre 361 la semaine précédente soit une baisse de -12%.
Saint-Barthélemy est le département avec l'incidence la plus forte de 501 positifs pour 100.000 habitants contre 431 la semaine précédente (+16%). Mayotte où le variant d'Afrique du Sud a été signalé passe à une incidence de 189 contre 92 la semaine précédente soit une progression de +105%
Il y a des changement importants en hausse comme =+71% dans dans la Sarthe, +45% en Dordogne et +41% dans le Tarn. Les départements avec une baisse remarquable sont le Haut-Rhin et la Haute Marne avec -29%, le Doubs avec -23% et le Cher, les Ardennes, l'Ariège avec -22%.
Les départements les moins touchés en incidence sont le Finistère avec une incidence de 58 pour 100.000 habitants contre 69 la semaine précédente, les Côtes d'Armor avec une incidence de 59 positifs pour 100.000 habitants contre 62 la semaine précédente, la Corse du Sud avec une incidence de 72 contre 78 la semaine précédente. Plus aucun département n'est sous le seuil d'alerte de 50 positifs pour 100.000 habitants.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le nombre de dépistage baisse très légèrement de -1,67% par rapport à la semaine précédente quel que soit le type de dépistage (Antigène ou PCR).
Le département qui réalise le plus grand nombre de dépistages pour 100.000 habitants cette semaine sont encore une fois les Alpes-Maritimes avec une incidence de dépistage de 5.0163 pour 100.000 habitants contre 5.028 la semaine précédente. Cela signifie que 5% de la population se fait dépister par semaine. Le deuxième département sont les Bouchez-du-Rhône avec une incidence de 4.767 dépistages pour 100.000 habitants contre 4.471 la semaine précédente. Le troisième département en incidence est Paris avec 4.562 dépistages pour 100.000 habitants cette semaine contre une incidence de 4.537 la semaine précédente, mais Paris fait partie des départements qui marquent une hausse des positifs (+10%).
Les départements qui dépistent le moins sont l'Eure (1.901 dépistages pour 100.000 habitants contre 2.108 la semaine précédente), la Charente (1.976 dépistages pour 100.000 habitants) et le Morbihan (2.037 dépistages pour 100.000).
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
PACA reste clairement la région la plus touchée en France métropolitaine cette semaine avec une progression de +5% et une incidence de positifs de 328 positifs pour 100.000 habitants (16.615 cas) contre 311 la semaine précédente. La deuxième région métropolitaine en incidence est la Bourgogne-Franche-Comté qui marque enfin une baisse avec 242 cas positifs pour 100.000 habitants (6.753 cas positifs) contre 285 la semaine précédente soit une remarquable baisse de -15%. Auvergne-Rhone-Alpes est la troisième région avec 206 positifs pour 100.000 habitants contre 223 la semaine précédente soit une baisse de +8%.
L'incidence la plus forte se trouve dans les DROM, à Saint-Barthélémy comme déjà évoqué.
En pourcentage, la région qui a eu la plus forte progression sont les Pays de la Lore, +19% en une semaine.
Les moins touchées en incidence cette semaine sont la Corse avec une incidence de 85 positifs pour 100.000 habitants contre 82 la semaine précédente (+3%), la Bretagne avec une incidence de 96 positifs pour 100.000 habitants contre 85 la semaine précedente, les Pays de la Loire avec 145 positifs pour 100.000 habitants contre 122 la semaine précédente. On peu noter que le Grand Est enregistre, lui aussi, une baisse de -15%..
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
En métropole, les trois régions qui réalisent le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population sont PACA avec 4.444 dépistages pour 100.000 habitants (224.718), +4% par rapport à la semaine précédente, la Corse avec 4.183 dépistages pour 100.000 habitants (14.419 dépistages) , et l'Ile de France avec 3.140 dépistages pour 100.000 habitants (385.650).
La Bretagne est la région qui dépiste le moins en incidence sur la population avec une incidence de 2.286 !
Suivent ensuite les Pays de la Loire (2.495 examens pour 100 000 habitants) et le Centre (2.542 dépistages pour 100.000 habitants).
On peut noter la stratégie de la Corse qui est très différente des autres régions et qui est la deuxième région qui dépiste le plus en incidence et, pourtant la région qui est le moins touchée !
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 1 (4 au 10 jan.)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici