COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 8 au 14 février 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 6 (8 au 14 février 2021) par rapport à la semaine 5 (1 au 7 février 2021).
La comparaison de ces deux semaines donne une baisse de -8,58% des positifs avec une baisse de (-2,82 %) des dépsitages PCR + antigéniques. La situation dans les DROM est stable (-0,40%). Cette baisse est l'une des plus encourageante depuis longtemps et donne un esport sur l'atteinte de l'objectif fixé par le Président de la République de 5000 positifs par jour avant juillet 2021.
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Dans les 3 départements les plus touchés qui sont tous, encore une fois en PACA, la situation est de nouveau très variable. Les Alpes-Maritimes sont en forte hausse avec 578 personnes positives pour 100.000 habitants contre une incdence de 462 la semaine précédente. En revanche, dnas les Bouches-du-Rhône la variation est à la baisse avec une incidence de 347 positifs pour 100.000 habitant contre 402 la semaine précédente. Le Var qui se situe entre les deux autres est lui aussi à la baisse avec une incidence de 281 positifs pour 100.000 habitants contre 314 la semaine précédente.
Dans les DROM, la situtation, est stable mais inégale ! A Mayotte qui est en confinement, l'incidence est stable à 862 contre 867 la semaine précedente. A Saint-Barthélémy, l'incidence est en baisse avec 451 contre 572 la semaines dernière.
Les variations les plus importantes sont +33% en Guadeloupe, +25% dans les Alpes Maritimes, +23% dans le Pas de Calais, et à la baisse les Landes -47% dans les Pyrénées-Orientales, -46% dans la Creuse, -39% dans les Ardennes.
Le classement des départements les moins touchés en incidence évolue un peu. Le Finistère a une incidence de 37 pour 100.000 habitants contre 50 la semaine précédente, la Corse du Sud a une incidence de 51 positifs pour 100.000 habitants contre 58 la semaine précédente, les Côtes d'Armor ont une incidence de 58 contre 73 la semaine précédente. Le Finistère est donc le seul département à redescendre en dessous du seuil d'alerte.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le département qui réalise le plus grand nombre de dépistages pour 100.000 habitants cette semaine est Paris avec une incidence de dépistage de 5.754 pour 100.000 habitants contre 5.062 la semaine précédente. Cela signifie que plus 5% de la population parisiènne se fait dépister par semaine. Le deuxième département sont les Alpes-Maritime avec une incidence de 5.736 dépistages pour 100.000 habitants contre 5.475 la semaine précédente. Le troisième département en incidence sont les Bouches-du-Rhône avec 5.383 dépistages pour 100.000 habitants cette semaine contre une incidence de 5.622 la semaine précédente.
Les départements qui dépistent le moins sont les Côtes d'Armor (1.958 dépistages pour 100.000 habitants contre 2.169 la semaine précédente), la Haute-Loire (2.006 dépistages pour 100.000 habitants contre 2.520 la semaine précédente) et le Finistère (2.128 dépistages pour 100.000 contre 2.494 la semaine précedente).
41% des départements arrivent à dépister plus de 3% de leur population !
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
PACA reste clairement la région la plus touchée en France métropolitaine cette semaine, même si au niveau régional et malgré la forte hausse des Alpes-Maritime, elle enregistre une très légère baisse de -1% avec une incidence de positifs de 364 positifs pour 100.000 habitants (18.410 cas) contre 367 la semaine précédente. La deuxième région métropolitaine en incidence devient les Hauts-de-France qui marquent une nouvelle progression avec +7% avec 241 cas positifs pour 100.000 habitants (14.405 cas positifs) contre 225 la semaine précédente. L'Ile-de-France passe en troisième région avec une baisse de +1% avec 237 positifs pour 100.000 habitants contre 240 la semaine précédente.
Les incidences les plus fortes se trouvent dans les DROM, à Mayotte et à Saint-Barthélémy comme déjà évoqué.
En pourcentage, la région qui a eu la plus forte baisse est la Nouvelle Aquitaine (-27%).
Les moins touchées en incidence cette semaine sont la Bretagne avec une incidence de 88 positifs pour 100.000 habitants contre 110 la semaine précédente, la Corse avec une incidence de 96 positifs pour 100.000 habitants contre 114 la semaine précedente, la Nouvelle Aquitaine avec 113 positifs pour 100.000 habitants contre 155 la semaine précédente.
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
L'activité de dépistage reste assez forte dans toutes les régions. En métropole, les trois régions qui réalisent le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population sont PACA avec 4.908 dépistages pour 100.000 habitants (248.158), +1% par rapport à la semaine précédente, la Corse avec 4.371 dépistages pour 100.000 habitants (15.067 dépistages, -1%) , et l'Ile de France avec 3.915 dépistages pour 100.000 habitants (480.717, +7%).
La Bretagne est la région qui dépiste le moins en incidence sur la population avec une incidence de 2.350 !
Suivent ensuite les Centre (2.597 examens pour 100 000 habitants, -8%) et la Bourgogne-Franch-Comté (2.620 dépistages pour 100.000 habitants, -13%).
Globalement, toutes les régions ont plutôt une baisse du dépistage (-15% pour la Nouvelle Aquitaine), mais ces baisses dont compensées par la hausse de dépistage de l'Ile de France, pour ne faire que -3% au niveau national.
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 5 (1 au 7 fév.)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici
