COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 1 au 7 mars 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 9 (1 au 7 mars 2021) par rapport à la semaine 8 (22 au 28 février 2021).
Nouvelle inversion de tendance après deux semaines de hausse conséquente, légère baisse de -1,56% sur l'ensemble de la France, mais avec un baisse limitée à -1,17% sur la métropole et une baisse beaucoup plus marquée dans les DROM de -20,37% qui s'explique principalement par l'efficacité du confinement sur Mayotte. Du point de vue des dépistages, la semaine passée marque aussi une très légère baisse de -0,61%
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Tableau complet de l'évolution de l'épidémie sur les 4 dernières semaines par département. Les départements sont par ordre alphabétique et les couleurs sont entre le vert vif pour un département à 0 et du rouge vif dès que l'incidence dépasse l'incidence de 500 pour 100.000 habitants avec le orange en couleur intermédiaire.
La situation dans les Alpes-Maritimes est toujours très haute, même si le département continue une baisse très notable. On peut néanmoins comparer la tendance de Mayotte ou le couvre-feu est respecté avec la tendance des Alpes-Maritimes qui est beaucoup plus lente. Le var et les Bouches-du-Rhône proches sont dans la même tendance assez lente.
C'est en région parisienne que la tendance n'est pas bonne avec pour épicentre la Seine-St-Denis en tête ( Incidence de 442, +8%) et le Val de Marne (411, +13%). Tous les autres départements de l'Ile-de-France suivent la même tendance.
Le Pas-de-Calais se stabilise avec une incidence qui reste au-dessus de 400.
Les départements les moins touchés actuellement sont les Pyrénées-Atlantiques, le Finistère et la Creuse.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le dépistage reste à un niveau très élevé un peu partout en France.
Tableau de l'incidence du dépsitage par département. Les couleurs sont l'orange pour les incidences de 500 ou plus, le vert pour les incidences moyennes de 2500 et le bleu pour les incidences de 1500 ou moins (représentant un dépistage insuffisant) avec des dégradés entre ces seuils.
En Ile-de-France, on voit clairement que les capacités de dépistage à Paris et dans la périphérie de Paris n'ont rien à voir. Dans les départements du sud de la France, que ce soit le les Alpes-Maritimes, le Var ou les Bouches-du-Rhône, la baisse des dépistages est assez visible. La Heute-Corse fait toujours figure d'exception alors que le virus y est à un niveau assez bas, le niveau de dépistage est très élevé.
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
PACA n'est plus la région la plus touchée en France métropolitaine cette semaine. L'Ile-de-France est maintenant la région la plus touchée avec une incidence de 352 positifs pour 100.000 habitants (43.235 cas) contre 333 la semaine précédente ( +6%). La deuxième région métropolitaine en incidence devient les Hauts-de-France qui marquent une nouvelle baisse de -3% avec 331 cas positifs pour 100.000 habitants (19.746 cas positifs) contre 342 la semaine précédente. PACA passe en troisième région avec une forte baisse avec 330 positifs pour 100.000 habitants contre 362 la semaine précédente.
L'incidences la plus forte se trouve dans les DROM, à Saint-Barthélémy, mais elle s'explique par le dépistage des touristes qui restent assez nombreux comparativement à la population.
La plus forte baisse se trouve en Nouvelle Aquitaine (-13%) qui devient la région de métropole la moins touchée avec une incidence de 106 contre 122 la semaine précédente. La Bretagne enregistre une progression de l'épidmie avec une incidence de 113 positifs pour 100.000 habitants contre 108 la semaine précédente (+5%). Les Pays-de-la-Loire, malgré une légère hausse sont le troisième département de métropole le moins touche avec une incidence de 150 positifs pour 100.000 habitants contre 147 la semaine précedente (+2%). On peut noter que la Corse et la Normandie ont une progression de l'épidémie de +9% en une semaine.
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
En métropole, la région qui réalise le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population est la Corse avec 4.549 dépistages pour 100.000 habitants (15.682), +4% par rapport à la semaine précédente, ce qui confirme que la méthode de dépistage antigénique est mauvaise puisque l'épidémie progresse quand même. La deuxième région est PACA avec 4.124 dépistages pour 100.000 habitants (208.496 dépistages, -10%) qui arrive pourtant à contenir son épidémie. La troisième région est lIle-de-France avec 3.777 dépistages pour 100.000 habitants (463.755, +7%).
On voit bien que la situation en Ile-de-France se dégrade rapidement, au niveau régional, la réponse de dépistage n'est pas du tout au rendez-vous.
La Bretagne est la région qui dépiste le moins en incidence sur la population avec une incidence de 2.2271 (-10%) alors qu'elle n'est plus du tout la région la moins touchée.
Suivent ensuite le Centre (2.408 examens pour 100 000 habitants, -11%) et les Pays de la Loire (2.472 dépistages pour 100.000 habitants, -10%).
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 8 (22 au 28 fév.)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici
