COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 8 au 14 mars 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 10 (8 au 14 mars 2021) par rapport à la semaine 9 (1 au 7 mars 2021).
Nouvelle inversion de tendance après les -1,56% de la semaine 9, en semaine 10 très forte augmentation des positifs de +14,61% en métropole, et une baisse -9,50% dans les DROM. Du point de vue des dépistages, la semaine passée marque aussi une hausse de 11,35% en métropole.
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Tableau complet de l'évolution de l'épidémie sur les 4 dernières semaines par département. Les départements sont par ordre alphabétique et les couleurs sont entre le vert vif pour un département à 0 et du rouge vif dès que l'incidence dépasse l'incidence de 500 pour 100.000 habitants avec le orange en couleur intermédiaire.
Si la situation dans les Alpes-Maritimes continue à doucement s'améliorer, le Var et les Bouches du Rhône, eux, se dégradent et ces départements proches et communicants ne peuvent pas rester longtemps dans des tendances inverses.
On peut comparer cette situation avec celle de Mayotte qui était dans une situation bien pire il y a 4 semaine et est arrivé a résoudre son problème en 3 semaines. Les départements de PACA ne respectent certainement pas les consignes aussi bien qu'à Mayotte.
Depuis deux semaines, nous alertions sur la situation de la région parisienne et elle continue de se dégrader de plus en plus rapidement en particulier en Seine-Saint-Denis qui passe le seuil des 500 positifs pour 100.000 habitants ( Incidence de 506, +14%, 0,5% de la population positive chaque semaine), le Val D'Oise qui passe de moins de 300 à presque 500 en une semaine (499, +31%), le Val-de-Marne qui se rapproche de la barre d'incidence de 500 (471, +14%), la Seine et Marne qui passe le seuil de 400 (451, +22%), l'Essonne qui passe le seuil des 400 (429, +32%), Paris qui resistait mieux que le reste de la région s'approche maintenant des 400 (394, +16%) et les Hauts-de-Seine resistent un peu mieux (356, +21%).
On peut noter la progression impressionnante en pourcentage du Territoire de Belfort qui progresse de +155% en une semaine suite à une campagne de dépistage bien ciblée, mais qui montre clairement que le département pratiquait le sous-dépistage avant cette campagne.
Le Pas-de-Calais reste stable avec une incidence qui reste au-dessus de 400, mais les autres départements limitrophes comme l'Oise et le Nord se dégradent aussi rapidement.
Les départements les moins touchés actuellement sont les Pyrénées-Atlantiques (le seul en-dessous du seuil d'alerte), la Creuse et le Gers.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le dépistage reste à un niveau très élevé un peu partout en France.
Tableau de l'incidence du dépsitage par département. Les couleurs sont l'orange pour les incidences de 500 ou plus, le vert pour les incidences moyennes de 2500 et le bleu pour les incidences de 1500 ou moins (représentant un dépistage insuffisant) avec des dégradés entre ces seuils.
En Ile-de-France, on voit clairement que les capacités de dépistage à Paris et dans la périphérie de Paris n'ont rien à voir. Dans les départements du sud de la France. La Heute-Corse fait toujours figure d'exception alors que le virus y est à un niveau inférieur à 200, le niveau de dépistage est très élevé.
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
L'Ile-de-France reste la région la plus touchée et renforce son avance en passant le seuil de 400 pour 100.000 habitants avec une incidence de 425 positifs pour 100.000 habitants (52.294 cas) contre 354 la semaine précédente ( +20%). La deuxième région métropolitaine en incidence reste les Hauts-de-France qui marquent une nouvelle hausse de +10% avec 366 cas positifs pour 100.000 habitants (21.863 cas positifs) contre 332 la semaine précédente. PACA reste en troisième région avec une légère hausse avec 334 positifs pour 100.000 habitants contre 332 la semaine précédente.
L'incidences la plus forte se trouve dans les DROM, à Saint-Barthélémy (511 pour 100.000 habitants), mais elle s'explique par le dépistage des touristes qui restent assez nombreux comparativement à la population.
La seule baisse se trouve en corse (-3%), mais elle est plutôt dûe à une baisse de fréquentation tourisitque qu'a une baisse de l'épidémie.
La Nouvelle Aquitaine reste la region la moins touchée de France Métropolitaine avec une incidence de 131 pour 100.000 habitants contre 107 la semaine précédente (+22%). La Bretagne enregistre encore une progression de l'épidmie avec une incidence de 132 positifs pour 100.000 habitants contre 114 la semaine précédente (+15%). La Corse,est le troisième département de métropole le moins touché avec une incidence de 148 positifs pour 100.000 habitants contre 153 la semaine précedente (-3%).
La plus forte progression en pourcentage est la Bourgogne-Franche-Comté avec +28% au niveau régional.
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
En métropole, la région qui réalise le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population est la Corse, pourtant la seule en baisse avec 5.462 dépistages pour 100.000 habitants (15.682), +20% par rapport à la semaine précédente. La deuxième région devient l'Ile-de-France avec 4.393 dépistages pour 100.000 habitants (539.487 dépistages, +15%). La troisième région est PACA avec 4.306 dépistages pour 100.000 habitants (217.732, +4%).
La Bretagne reste la région qui dépiste le moins en incidence sur la population avec une incidence de 2.513 (+10%).
Suivent ensuite le Centre (2.567 examens pour 100 000 habitants, +6%) et les Pays de la Loire (2.667 dépistages pour 100.000 habitants, +7%).
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 9 (1 au 7 mars)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici
