COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 29 mars au 4 avril 2021
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données incluent les dépistages PCR et les dépistages antigéniques.
Des extrapolations concernant la part de tests antigéniques et de tests PCR se basent sur les données en Open Data disponibles sur data.gouv.fr.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 12 (29 mars au 4 avril 2021) par rapport à la semaine 12 (22 au 28 mars 2021).
En semaine 13 nouvelle présente encore une augmentation des positifs de +4,45% contre +20% la semaine précédente (début de décélération), et une hausse contenue de +1,33% dans les DROM. Du point de vue des dépistages, la semaine passée marque aussi une nouvelle hausse de 13,90% en métropole.
La barre des 4 millions de dépistages PCR + Antigéniques réalisés par semaine s'approche, et plus de 5% de la population Française est dépistée chaque semaine !
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Évolution par département (PCR + Antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Tableau complet de l'évolution de l'épidémie sur les 4 dernières semaines par département. Les départements sont par ordre alphabétique et les couleurs sont entre le vert vif pour un département à 0 et du rouge vif dès que l'incidence dépasse l'incidence de 500 pour 100.000 habitants avec le orange en couleur intermédiaire.
Si dans les Alpes-Maritimes et le Var la situation commence à s'améliorer doucement, les Bouches du Rhône repartent fortement à la hausse.
En région parisienne la situation semble avoir atteint un point haut comme dans le Val-d'Oise qui enregistre 833 positifs pour 100.000 habitants (+1%), la Seine-St-Denis qui stagne à 800 (-1%), la Seine-et-Marne qui baisse légèrement (711, -3%), le Val de Marne qui progresse légèrement (726, +1%), l'Essonne qui baisse aussi légèrement (604, -3%), Paris qui stagne (609, +0,1%) et les Hauts-de-Seine qui entament une baisse (529, -5%).
Il y a quelque hausse très importantes en pourcentage comme l'Aude avec +36%, la Haute-Vienne avec +36%, le Tarn et la Creuse avec +31%.
Les départements du nord de la France entament eux aussi dans la majorité des cas une légère baisse (le Pas de Calais fait -12%), mais restent à un niveau haut.
Dans les baisses significatives en métropole, on peut citer le Pas de Calais, les Alpes Maritimes (-12%) et l'Eure (-10%) mais les départements avec une baise supérieure à -5% sont au nombre de 9. Les baisses réelles sont donc une exception.
Les départements les moins touchés actuellement sont la Creuse, le Finistère et les Landes. Aucun n'est sous le seuil d'alerte.
Carte du nombre de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des dépistages est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
Le dépistage reste à un niveau très élevé un peu partout en France et nous avons du changer l'échelle pour avoir une représentation significative.
Tableau de l'incidence du dépsitage par département. Les couleurs sont l'orange pour les incidences de 500 ou plus, le vert pour les incidences moyennes de 2500 et le bleu pour les incidences de 1500 ou moins (représentant un dépistage insuffisant) avec des dégradés entre ces seuils.
Les capacités de dépistage progressent rapidement un peu partout en France et les biologistes s'adaptent vite mais la situation interne est difficile, surtout dans une perspective de baisse très probable des dépistages dans les deux prochains mois et des baisses de nomenclatures qui ne permettent par de réinvestir.
Évolution par région (PCR + antigéniques)
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
L'Ile-de-France reste la région la plus touchée avec 663 positifs pour 100.000 habitants (81.253 cas) contre 675 la semaine précédente ( -2%). La deuxième région métropolitaine en incidence reste les Hauts-de-France qui marquent une baisse de -4% avec 499 cas positifs pour 100.000 habitants (29.779 cas positifs) contre 522 la semaine précédente. PACA reste en troisième région avec une nouvelle hausse avec 496 positifs pour 100.000 habitants contre 467 la semaine précédente (+6%).
La seule baisse au niveau régional est l'Ile-de-France (-2%).
La Corse reste la region la moins touchée de France Métropolitaine avec une incidence de 155 pour 100.000 habitants contre 153 la semaine précédente. La Bretagne reste la deuxième région la moins touchée et enregistre une progression de l'épidmie de +8% avec une incidence de 206 positifs pour 100.000 habitants contre 191 la semaine précédente. La Nouvelle Aquitaine est la troisième région de métropole le moins touché avec une incidence de 225 positifs pour 100.000 habitants contre 199 la semaine précedente (+13%).
La plus forte progression en pourcentage est la Bourgogne-Franche-Comté avec +15% au niveau régional.
Carte du nombre de dépistages réalisés en une semaine
En métropole, la région qui réalise le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population est l'Ile-de-France qui s'approche de la barre des 7.000 dépistages pour 100.000 habitants (soit 7% de la population), +10% par rapport à la semaine précédente (858.171 dépistages). La deuxième région devient PACA avec 6.345 dépistages pour 100.000 habitants (+16%). La troisième région sont les Hauts-de-France avec 6.233 dépistages pour 100.000 habitants.
La Bretagne reste la région qui dépiste le moins en incidence sur la population mais passe la barre des 4.000 (4.104, +15%).
Suivent ensuite le Centre (4.357 examens pour 100 000 habitants, +15%) et la Nouvelle Aquitaine (4.426 dépistages pour 100.000 habitants, +17%).
Voir vidéo à jour sur l'évolution de la situation depuis le premier déconfinement.
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 12 (23 au 28 mars)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici
