COVID-19 : nombre de dépistages réalisés et de cas positifs constatés du 17 au 23 Août 2020 (semaine 34)

COVID-19 : nombre de dépistages réalisés et de cas positifs constatés du 17 au 23 Août 2020 (semaine 34)

26 août 2020
Évaluer cet article
(0 Votes)

COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 17 au 23 août

Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données ne concernent que les examens RT-PCR.

Évolution en une semaine 

Évolution de la semaine 34 (17 au 23 août) par rapport à la semaine 33 (10 au 16 août)

comparaison S S 1

La situation consolidée France + DROM (Département et régions d’outre-mer) fait apparaître une évolution très importante du nombre de dépistage de 24,75% en une semaine par rapport à la semaine précédente. Plus de 690 000 dépistages ont été réalisés par les laboratoires de biologie médicale contre 553 379 la semaine précédente. Les laboratoires de biologie n'ont de cesse d'augmenter leurs capacités pour répondre à une demande très importante. La croissance du nombre de résultats positifs est de 48,06% métropole + DROM et de 49,22% sur la métropole uniquement, ce qui est la plus forte progression depuis le déconfinement.

Dans les DROM, la situation se degrade dans toutes les zones, sauf en Guyane (250 positifs au lieu de 302), à Mayotte (72 positifs au lieu de 82), à Saint-Barthélémy (1 positif) et à Saint-Pierre-et-Miquelon (absence de positif - le seul département de France dans ce cas). La croissance est particulièrement forte à La Réunion (357 positifs à la place de 227, + 57%) et en Guadeloupe (244 positifs au lieu de 133, +83%).

A savoir à propos de la répartition géographique des données

A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.

Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, il apparaitra légèrement plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.

 

Évolution par département

 

Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine

L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).

inc pos dep S34

Les Bouches du Rhône sont classés encore une fois le département avec la plus forte incidence sur la population avec  129 cas pour 100.000 habitants - 2 626 positifs (contre une incidence de 87 la semaine dernière - 1 781 cas positifs). Le département dépasse toujours le seuil d'alerte qui a été fixé à 50 positifs pour 100.000 habitants. Les Alpes-Maritimes et Paris sont au même niveau avec une incidence de 96 positifs pour 100.000 habitants, mais les Alpes-Maritime ont progressées plus rapidement (96 au lieu de 54 - 1 043 positifs cette semaine) alors que Paris a progressé plus doucement (96 à la place de 78 - 2 074).  Les départements suivant sont l'Hérault (incidence de 81 pour 100.000 habitants) et le Val-de-Marne (incidence de 80 pour 100.000 habitants). Les départements d'Ile-de-France restent très haut dans le classement sur une zone géographique dense ce qui explique la représentation ci-dessus.

78 départements dépassent le seuil de vigilance cette semaine contre à peine 55 départements la semaine dernière. 

Aucun département de métropole ne peut se prévaloir de n'avoir identifé aucun cas cette semaine.

Carte du nombre d’examens de dépistage réalisés en une semaine

L'incidence des examens est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants

inc exa dep S34

Les Bouches du Rhône sont le premier département en incidence du nombre de dépistages sur la population avec 2 069 dépistages pour 100.000 habitants contre 1646 la semaine passée (42 107 dépistages contre 33 498 la semaine dernière). Les Alpes-Maritimes sont le deuxième département qui dépiste le plus avec 1 755 dépistages pour 100.000 habitants contre 1 593 la semaine passée. Paris est troisième avec 1 727 dépistages pour 100.000 habitants contre 1 559 la semaine passée (mais 1729 en semaine 32). Paris a réalisé moins de dépistages que les Bouches du Rhône (42 107 pour les Bouches du Rhône et 37 108 pour Paris).

La Somme, l'Eure et l'Aisne sont les trois départements ou l'incidence du nombre d'examens est le plus faible (moins de 550 dépistages pour 100.000 habitants). A noter qu'il y a quelques semaines, certains départements étaient en dessous de 250 dépistages pour 100.000 habitants, ce qui prouve que le nombre de dépistages s'intensifie partout et aucun département de métropole n'a un nombre de dépistage en baisse.

Évolution par région

Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine

L'incidence est calculée par la fomule : 
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)

inc pos reg S34

En métropole, la situation de PACA est la plus préoccupante avec la plus forte incidence de 88 positifs pour 100.000 habitants (soit 4 476 cas positifs) contre 58 la semaines précédente (soit 2 977 cas positifs) ce qui représente une progression de +54%. La deuxième région en incidence est l'Ile-de-France avec 61 cas positifs pour 100.000 habitants (7 549 cas positifs) contre 46 la semaine précédente soit une progression de +39%. L'Occitanie est troisième avec une incidence de 40 positifs pour 100.000 habitants contre 25 la seamine passée pour une progression de +64%. D'autres régions restent avec une incidence plus faible mais avec une progression en pourcentage très importante comme la Nouvelle Aquitaine (+169%), la Bourgogne-Franche-Comté (+112%) et Auvergne-Rhône-Alpes (+101%)

Les moins touchés en incidence cette semaine sont, dans l'ordre, la Corse (39 cas semaine 34 -  11 positifs pour 100.000 habitants - contre 16 positifs cas la semaine précédente), la Normandie (423 cas cette semaine -  12 pour 100.000 habitants contre 305 - 9 pour 100.000 habitants - la semaine précédente) et la Bretagne (538 positifs - 16 positifs pour 100.000 habitants - contre 359 - 10 pour 100.000 habitants - la semaine précédente).

Aucune région de métropole n'enregistre une baisse cette semaine et les Hauts-de-France ont la plus faible progression en pourcentage (+19%).

Carte du nombre d’examens de dépistages réalisés en une semaine

inc exa reg S34

Les trois régions qui réalisent le plus grand nombre de dépistages cette semaine en incidence sur la population sont PACA (83 204 dépistages - 1 645 pour 100.000 habitants contre 70 118 dépistages - 1 386 pour 100.000 habitants la semaine précédente) l'Ile de France (143 092 dépistages réalisés - 1165 pour 100.000 habitants contre 127 200 la semaine précédente),  et l'Occitanie (62 940 dépistages réalisés - 1 062 pour 100.000 habitants - contre 50 168 dépistages réalisés la semaine précédente - 846 pour 100.000 habitants).

Celles qui en réalisent le moins sont la Normandie (700 examens pour 100 000 habitants), les Hauts-de-France (794 pour 100 000 habitants) et Auvergne-Rhône-Alpes (813 examens pour 100 000 habitants).

 

Vidéo : Comportement de la COVID-19
entre le déconfinement et le 23 août

 

Historique des statistiques

Voir les statistiques de la semaine 33 (10 au 16 août)

 

Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici

Tags: :
6695 Dernière modification le mardi, 01 septembre 2020