COVID-19 : les chiffres de la contamination en France du 27 juillet au 2 août
Ces statistiques sont basées sur les données colligées par SI-DEP disponibles sur data.gouv.fr en open data. Ces données ne concernent que les examens RT-PCR.
Évolution en une semaine
Évolution de la semaine 31 (27 juillet au 2 août) par rapport à la semaine 30 (20 au 26 juillet)
La situation consolidée France + DROM (Département et régions d’outre-mer) fait apparaître une évolution de 25,29%. Si dans les DROM, et en particulier en Guyane, la situation s'améliore nettement, en métropole, on note une progression de 32,6% de l'épidémie en une semaine, une progression assez linéaire voir en légère baisse par rapport à la semaine précédente. Alors que la possibilité de se faire dépister hors prescription a été actée, le nombre d'examens réalisés est en progression de plus d'environ 13% par rapport à la semaine précédente.
Dans les DROM, la très grande majorité des cas positifs sont localisés en Guyane qui reste dans une situation préoccupante. 449 cas positifs ont été dépistés contre 663 la semaine précédente, ce qui est une nette baisse..
A savoir à propos de la répartition géographique des données
A noter que dans les données collectées par le SI-DEP, il existe environ 1% des données dont le département n'est pas renseigné (code postal renseigné invalide), soit environ l'équivalent d'un département Français. Pour cette raison, dans nos analyses, il a été décidé de considérer ces patients comme situés en France métropolitaine et de situer ces données dans l'océan atlantique afin de pouvoir les suivre visuellement tout en comprenant ce qu'elles représentent.
Concernant les couleurs pour les "Heat Map" (représentation en cible), la couleur n'est pas attribuée qu'en fonction du nombre représenté, mais prend aussi en considération la taille de la zone géographique et donc la densité. Ainsi, pour l'Ile-de-France, si le niveau de cas n'est pas le plus élevé dans tous les départements, il apparaitra plus important car l'IA estime que ce niveau de cas sur une zone restreinte est plus important qu'un nombre de cas un peu plus important sur une zone moins dense.
Il a été remarqué que les adresses qui sont remontés dans le SI-DEP ne sont pas toujours les adresses ou a été fait le prélèvement, l'adresse qui est remontée est parfois l'adresse de résidence principal du patient au lieu d'être l'adresse de son lieu de vacances si le prélèvement a été réalisés pendant ses vacances. Ce point est en train d'être investigué par Santé Publique France, les éditeurs de Système d'Information de Laboratoire et les biologistes.
Évolution par département
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la formule :
Nombre de positifs du département en une semaine / Population du département / 100.000 (habitants).
Le département de la Mayenne est toujours le premier département en incidence sur la population avec plus de 47 cas positifs pour 100.000 habitants (146 cas positifs) mais avec un net recul par rapport à la semaine précédente qui était à 148 cas positifs pour 100.000 habitants (454 cas positifs). Le deuxième département en incidence sur la population est Paris avec plus de 30 cas positifs pour 100.000 habitants (656 positifs) contre 17 cas pour 100.000 habitants (376 positifs) la semaine précédente, soit presque le double. Paris est aussi le département ou il y a la plus forte progression du nombre de cas positifs en valeur absolue en une semaine alors que de nombreux parisiens sont en congés. La Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne sont les deux département juste derrière paris et ont tous les deux une incidence d'environ 28 cas positifs pour 100.000 habitants. Seuls 4 départements enregistre une baisse notable : la Mayenne, le Rhône, les Vosges et la Gironde.
La Lozère n'a aucun positifs depuis 3 semaines.
Carte du nombre d’examens de dépistage réalisés en une semaine
L'incidence des examens est calculée par la formule :
Nombre d'examens / Population du département / 100.000 habitants
La Mayenne qui reste sous surveillance est le département qui a le plus dépisté en incidence sur la population en une semaine avec 3 489 dépistages pour 100.000 habitants, ce qui rend la baisse des positifs encore plus remarquable (10 657 examens réalisés). Suit Paris avec 1 446 dépistages pour 100.000 habitants (31 075 examens) sur la période contre 1 054 dépistages pour 100.000 habitants la semaine précédente (22 659 examens) soit une hausse de presque 10 000 dépistages en une semaine. On voit que les laboratoires Parisiens s'organisent pour augmenter leurs capacités.
La Charente, l'Indre et la Charente-Maritime sont encore une fois les trois département ou l'incidence du nombre d'examen est le plus faible (moins de 300 dépistages pour 100.000 habitants), même si certains de ces département sont fortement touristiques.
Évolution par région
Carte de l’évolution de cas positifs de COVID-19 en une semaine
L'incidence est calculée par la fomule :
Nombre de positifs de la région en une semaine / Population de la région / 100 000 (habitants)
Alors que les Pays de la Loire étaient la région avec la plus importante incidence du nombre de positifs la semaines dernière, avec la baisse du nombre de cas en Mayenne, c'est l'Ile de France enregistre la plus forte incidence avec 23,80 positifs pour 100.000 habitants (soit 2 923 cas positifs) contre 15,33 la semaines précédente (soit 1883 cas positifs). Les régions suivantes sont PACA avec un impact de 16,45 positifs pour 100.000 habitants (832 cas positifs) contre 8,5 la semaine précédente (430), ce qui est presque le double. Les Hauts-de-France sont la troisième région avec une incidence de 13,5 cas positifs pour 100.000 habitants (soit 805 cas positifs) contre 9,8 la semaine précédente soit (585 cas positifs).
Les moins touchés en incidence lors de cette semaine sont, dans l'ordre, la Corse (7 cas semaine 31 - 2,03 positifs pour 100.000 habitants - contre 3 cas la semaine précédente), la Nouvelle Aquitaine (162 cas semaine 31 - 2,7 cas pour 100.000 habitants - contre 186 cas en semaine 30 - 3,1 cas pour 100.000 habitants) et la Normandie (127 cas en semaine 31 - 3,84 pour 100.000 habitants contre 106 la semaine précédente - 3,2 pour 100.00 habitants).
Carte du nombre d’examens de dépistage réalisés en une semaine
Les trois régions qui réalisent le plus grand nombre d'examens cette semaine en incidence sur la population sont l'Ile de France (128 127 dépistages réalisés - 1043 pour 100.000 habitants contre 106 588 la semaine précédente - hausse de plus de 20%), PACA (49 755 dépistages - 984 pour 100.000 habitants contre 41 708 dépistages - 824 pour 100.000 habitants la semaine précédente) et les Pays de la Loire (31 810 dépistages réalisés - 836 pour 100.000 habitants - contre 33 609 dépistages réalisés la semaine précédente - 884 pour 100.000 habitants).
Celles qui en réalisent le moins sont le Centre (525 examens pour 100 000 habitants), la Bourgogne-Franche-Comté (583 pour 100 000 habitants) et la Normandie (589 examens pour 100 000 habitants).
Vidéo : Comportement de la COVID-19
entre le déconfinement et le 20 juillet
Historique des statistiques
• Voir les statistiques de la semaine 30 (20 au 27 juillet)
Réalisation. Ces analyses de données et représentations sont réalisées pour le SDB par la société SIL-LAB Experts que vous pouvez contacter ici